Tanzanie
La justice tanzanienne a ouvert vendredi le procès de 13 opposants, dont deux députés, accusés de destruction de biens publics lors d’élections partielles locales controversées en février dernier.
Membres du principal parti d’opposition, le Chadema, Suzan Kiwanga et Peter Lijualikali sont députés de deux circonscriptions de la province de Morogoro, dans le centre du pays.
Les deux élus, qui clament leur innocence, comparaissent devant le tribunal régional de Morogoro avec 11 autres membres de leur parti.
Au premier jour du procès vendredi, l’accusation a cité son premier témoin, un membre du parti au pouvoir, qui a notamment affirmé que des membres du Chadema avaient brûlé à Morogoro un bureau administratif local, la maison où logeait un professeur d’une école secondaire ainsi qu’un lit dans le dispensaire local.
“Ce sont les deux députés Kiwanga et Lijualikali qui ont donné l’ordre de faire ces dégradations”, a affirmé ce témoin.
Il a ajouté que des membres du Chadema avaient même tenté de le brûler à l’aide de bidons de pétrole, mais qu’il avait été sauvé par des policiers présents sur les lieux.
Le deuxième témoin, un responsable administratif local, a donné une version légèrement différente, déclarant n’avoir pas aperçu ce jour-là le député Lijualikali, mais seulement son véhicule.
Le procès a été reporté au 6 juin après la déposition de ce témoin.
Le Chadema accuse souvent la police de fabriquer des accusations contre ses membres, dans le but d’affaiblir le parti, ce que nie le ministère de l’Intérieur.
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